Le système scolaire. Par Cheikh Ould Smail

جمعة, 06/12/2019 - 15:35

Le système scolaire, chez nous est mal en point. Il agonise, il gémit sous l’intolérance, le mépris des autres, le rejet de nos valeurs spirituelles. C’est une vérité qui revient sur les lèvres des communs de la rue. Vous m’excusez de cette image, soit dit en passant.  

Je cite « je veux que l’on soit sincère et qu’un homme d’honneur, on ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur » Fin de citation. Partant de ce principe de la morale, mes chers lecteurs je vous livre quelques réflexions de ce qui me reste encore en mémoire pour contribuer au redressement des affaires nationales.

Quiconque, sait, aujourd’hui, même les moins avertis que le savoir est la condition très essentielle pour le bien être des personnes. C’est la colonne vertébrale, en d’autres termes la pierre angulaire des développements socioéconomiques.

Pour y accéder, il faut nécessairement l’enseignement. Celui-ci est pluridisciplinaire, multiforme et multidimensionnel. C’est un art, une technique, une science, le tout ensemble (Référence : méthodes et procédés pédagogiques). Il s’articule autour des données de l’éducation qui est en soi une formation des facultés intellectuelles et physiques. Une âme saine dans un corps sain. (Référence : les sciences psychologiques en la matière).

Emil Durkheim avait dit, et je cite ‘’trouver le sens de la mesure entre l’activité et le freinage, c’est déjà résoudre les problèmes de l’éducation’’ Fin de citation. Lire les œuvres de Monsieur Cheikh Hamidou Kane, de Jean Jacques Rousseau dans le contrat social et autres éducateurs et sociologues.

Je suis un enseignant de carrière, très moyen et modeste, titulaire du Brevet Supérieur de Capacité, qui connais l’administration par une formation à l’ENA pendant une année, un suivi de deux ans par correspondance du droit et des sciences économiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ce niveau des anciennes écoles est très bas, je le reconnais.  Pourtant, il m’a servi la capacité du discernement, de l’analyse et de l’observation. Un vieil adage disait (On a toujours besoin d’un plus petit que soi, un autre, les vieux méritent d’être gardé dans le village). Pour votre réflexion, prenez de votre temps, lisez les fables de Monsieur La Fontaine écrivain français. Je sélectionne pour vous : le lièvre et la tortue, le chêne et le roseau, le corbeau et le renard. J’ai une expérience de l’existence de notre pays. L’enseignement n’est pas l’affaire de quelques individus venus de tous les horizons, ni de certains autres tirés du chapeau du jeu du hasard, c’est plutôt le travail réfléchit des hommes de la profession. Prenons ensemble, comme un seul homme, à bras le corps l’avenir de nos générations futures. Nos progénitures sont innocentes. Elles bénéficient de ce droit universel. Ayons pitié de nous-même. Par la grâce de Dieu, le Tout Puissant, laisser à César ce qui appartient à César.

L’expérience est une chose, le savoir est une autre. Toutes vérités ne sont pas bonnes à dire disent les méchantes langues. Elles servent pourtant à quelque

chose.

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